Foutue Guerre
Découvrez cette histoire de guerre pas tout à fait comme les autres... Foutue Guerre est un hommage à de grands hommes et un remède contre l’oubli !
Le mot de l'auteur
J’ai toujours été impressionné par la guerre de 14-18. La férocité de ses combats, les corps à corps, les baïonnettes, la guerre de tranchées, l’engagement total de deux nations ennemies, le dévouement inconditionnel des soldats, en sont bien entendu la cause. Mais, bien plus que tout cela, les petits carnets noirs légués par mon grand-père, Pierre Froget, lus et relus en boucle, n’ont jamais cessé de me bouleverser. C’est en échangeant avec mon ami François Malpel que celui-ci m’a fait découvrir l’ouvrage écrit par son arrière-grand-père, Sylvain Raynal, Le Drame du Fort de Vaux. L’idée m’est alors venue de faire revivre, sous forme de pièce de théâtre, la véritable histoire du Fort de Vaux, en mélangeant le destin de nos deux aïeux. La pièce est donc librement inspirée de l’ouvrage du commandant Raynal et des carnets de guerre du caporal Froget. Elle raconte comment une poignée d’hommes, épris de patriotisme, a pu faire douter, pendant quelques jours, la grande armée allemande. Elle ne se veut pas moralisatrice, elle se veut seulement un hommage à de grands hommes, et un remède contre l’oubli. <br /><br />Philippe FROGET
Le mot du metteur en scène
Ma toute première intention est de respecter le sens même de « spectacle vivant », et de ne jamais entrer dans un théâtre qui se contente de “conversation” oubliant l’action et le ressenti. L’interprétation, ainsi que le temps accordé à l’imaginaire, sont à l’honneur. Tout en permettant aux comédiens d’exprimer leur personnalité et leur vision du (ou des) personnage(s) qu’ils interprètent, je puise plus loin dans leurs propres forces de caractère et failles inavouées pour enrichir la création de leur(s) personnage(s). L’univers sonore et musical, quant à lui, est inhérent à la bonne construction du visuel. Il a entièrement été créé pour ce spectacle et je le considère comme un atout indispensable. La scénographie distingue clairement la partie « Musée » de la partie « Fort de Vaux », pour servir la compréhension de l’ensemble. Elle est riche d’un décor à la fois épuré et multifonctionnel. Ce sont les éclairages qui permettent de faciliter les changements réguliers d’un lieu à un autre, d’une temporalité à la suivante. Bien plus qu’un sentiment de devoir de mémoire, cette pièce est un hommage familial à un homme que j’admire et dont le courage est à l’origine même de mon existence. Comme on prendrait un livre ou regarderait un film, je souhaite avant tout raconter une histoire.Chloé FROGET